Rouvrez un carton à dessin où dorment d’anciennes peintures, et regardez-les à nouveau avec cet objectif : dans chaque composition, vous prélevez un petit détail de dessin, de couleur ou de matière, que vous reproduisez à peu près, de ci, de là, dans une feuille blanche.
Puis, devant cette dissémination de motifs, utilisez le noir pour les traits et le blanc pour les surfaces afin de faire tenir ensemble ces fragments hétérogènes. Le noir et le blanc permettent de créer des cheminements visuels et de ménager des transitions entre des parties dépourvues d’atomes crochus.
Ils permettent de retrouver l’unité dans cette peinture en particulier… et de penser à l’unité dans votre peinture en général.
Une unité qui se trouve sans forcer, au cours d’une balade avec vos pinceaux.
Peinture de Danièle Dukaczewski